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Pour visualiser notre parcours, cliquez sur la carte géographique interactive :


(Vous pouvez agrandir chaque image en cliquant dessus)



Samedi 29/07/2000 :
C'est le Grand Jour !


Alors que nos billets faisaient référence à la compagnie hollandaise KLM, nous partons de Roissy (en début d'après-midi) avec un airbus A340 de la compagnie Northwest. En fait, la firme KLM a passé des accords commerciaux avec différentes compagnies (Alitalia, Air China, Northwest...) et est en passe de devenir un Géant mondial du trafic aérien.
Notre voyage jusqu'à Mexico comporte une escale aux Etats-Unis (à Détroit). Nous avons choisi ce type de vol avec escale étant donné leur intérêt incontestable au niveau du prix beaucoup moins élevé que ceux pratiqués sur les vols directs Paris-Mexico.

En raison de ce transit par les USA, nous sommes dans l’obligation de remplir un formulaire destiné au service de l’immigration. Ce formulaire présente certaines questions qui sont assez originales et qui ont le mérite de bien nous faire rire… (voir ci contre)
Nous sommes tentés de répondre par l’affirmative à certaines de ces questions mais « attention si vous répondez ‘Oui’ à une ou plusieurs des ces questions, (…) il est possible que l’entrée aux Etats-Unis vous soit refusée.»


Extrait du formulaire

Paris - Détroit : durée 9 H (décalage : - 6 H)
Détroit - Mexico : durée 5 H (décalage : -1 H)




Dimanche 30/07/2000 : Première journée très riche à Mexico


01 h00 : fin des formalités et récupération des bagages.
Au moment de passer à la douane, nous sommes confrontés au système du "feu rouge" : Ce système a pour objectif de fouiller les bagages d'un certain pourcentage des passagers, ceux-ci étant désignés de façon totalement aléatoire.
Malheureusement, quand William et moi appuyons sur le bouton qui active ce système, le feu passe au rouge... Nous commençons donc à ouvrir nos sacs à dos devant le douanier. Après avoir jeté un coup d' oeil furtif, celui-ci nous informe que la fouille est terminée : ouf, on s’en tire pas trop mal.

Nous débutons alors notre quête d'un taxi pour nous rendre dans le quartier des hôtels bons marchés se trouvant dans le centre historique de la ville.

A SAVOIR : Toutefois, nous avons bien en tête les différentes mises en gardes des guides concernant le recours, de nuit, à un taxi non-officiel (problèmes de compteurs trafiqués, vols, viols...). Depuis 1998, il semble qu'il y ait une recrudescence de ce genre de pratique et seul les taxis officiels appelés 'SITIO' garantissent une parfaite sécurité avec cependant un prix de la course un peu plus élevé que la normale.

Tandis que nous commençons notre prospection, un homme nous accoste dans le hall de l’aéroport en nous proposant de nous emmener en taxi dans un hôtel pas cher à 100 $. Le prix nous intéresse mais nous restons assez méfiants et préférons nous rendre devant l'aéroport pour prendre un taxi officiel. Malgré notre refus à sa proposition, le type commence à nous coller sérieusement et nous suit partout où nous allons. Afin de nous montrer son honnêteté, il n’hésite pas à serrer la main des différents agents de sécurité qui patrouillent dans le hall. Une fois arrivé devant l’aéroport, nous prenons un taxi 'SITIO'.
Le type légèrement collant parvient à s’incruster dans notre taxi et indique au chauffeur l'adresse de son hôtel à 100 $. Arrivé à cet hôtel (qui a l’air assez luxueux), William va voir l’état des chambres avec le chauffeur pendant que Richard et moi attendons à coté de la voiture. Au retour de William, nous apprenons que le prix des chambres est de 100… dollars américains et non mexicains par personne… Bonjour l'arnaque !!!

Nous demandons alors au chauffeur de nous emmener dans un hôtel réellement bon marché situé dans le centre historique à coté de la cathédrale Métropolitana. Il nous dépose alors à l’hôtel 'MONEDA' à 50 m de la Cathédrale. Les chambres sont corrects mais le prix est très moyen (270 $). Cependant, vu l'heure tardive (01H30) et notre état de fatigue avancé, nous acceptons tout de même. Vers 2h du mat’ nous pouvons enfin rejoindre les bras de Morphée. (ce sera toutefois une mission assez difficile car il faudra faire abstraction des ronflements « terrifiants » de William…)

Réveil vers 8H : On prend le p’tit déj. sur la terrasse située au dernier étage de l’hôtel.


Cathédrale Métropolitana
L’endroit permet d’avoir une vision panoramique de l’ensemble du centre ville avec notamment une vue imprenable sur la cathédrale ainsi que sur les locaux désaffectés du palais présidentiel...

Place principale de Mexico

Le système du petit-déjeuner est vraiment adapté aux routards : en effet, la nourriture (constituée de fruits, corn flakes, saucisses…), les assiettes et les couverts sont en libre service. Ainsi, chacun est sensé laver les couverts et les assiettes quand il n’en reste plus de propres.
Nous laissons ensuite les sacs à l’hôtel et nous nous rendons à la station d’autocar du ‘Terminal Oriente’ afin d'acheter les billets de car du trajet Mexico-Oaxaca que nous comptons effectuer la nuit prochaine : Compagnie : Cristobal Colon
Prix : 221 pesos / personne

Après cet achat, nous empruntons le Métro pour nous diriger vers la seule zone d’espace vert de Mexico ‘Le Bosque de Chapultepec’ où se trouve le Musée National d’Anthropologie. Une fois sorti de la station de Métro, nous progressons péniblement vers ce musée au milieu d’une foule très dense. En effet, nous sommes dimanche et cet espace vert est un lieu privilégié de promenade pour les habitants de cette mégapole. On peut y observer essentiellement des jeunes couples qui se promènent avec leur(s) gamin(s) qui sont comme tenus en laisse au niveau de la taille par une ceinture de sécurité !…

Avant d’entrer dans le musée, on assiste à une démonstration des célèbres « voladorès » : dans ce rituel ancien, 5 hommes grimpent au sommet d'un mât haut de plus de 30 mètres. L'un d'eux joue du tambour et de la flûte sur la petite plate-forme supérieure tandis que les autres attachés à une corde 'volent' jusqu'au sol tout en tournoyant autour du mât.


Les Voladorès dansant autour du mât

Les Voladorès au sommet du mât

Les Voladorès en pleine action




Bon à savoir : le dimanche l'entrée des musées et des sites archéologiques est gratuite. C'est donc sans débourser le moindre Peso que nous pénétrons dans le plus beau et le plus grand musée du Mexique.

On visite de fond en comble ce musée qui comporte plusieurs salles spécifiques à chacune des grandes civilisations qui ont marqué l'histoire et la préhistoire du Mexique.
Plan du Musée d'Anthropologie de Mexico

 


Cour dans le musée
La grande cour centrale du musée est presque entièrement recouverte d'un dais de 84 m de long supporté par un pilier de 11 m formant ainsi la plus grande structure en béton du monde soutenue en un seul point. Pour le moment, elle a résisté aux nombreuses secousses sismiques dont est victime cette région du globe, mais pour combien de temps ?...

Parmi la multitude d' oeuvres précolombiennes exceptionnelles exposées dans ce musée, on peut citer :

- les têtes colossales en basalte caractéristiques de la civilisation Olmèque

Tête Olmèque
- la pierre du soleil qui constitue le trésor de la salle aztèque au centre de laquelle se trouve le dieu du soleil entouré des glyphes des 20 jours du calendrier rituel aztèque.

Pierre du soleil
- le masque funéraire de Pakal provenant du site de Palenque. La découverte de ce masque au Méxique est tout aussi importante que celle du masque de Toutânkhamon en Egypte.

Masque de Pakal
- une sculpture de Chac-Mool représentant un homme à demi allongé qui servaient d'intermédiaire entre les hommes et les dieux. Des offrandes sacrificiels (notamment des coeurs humains encore palpitants) étaient placées dans son récipient.

Chac Mool
- un inquiétant pendentif de dieu chauve-souris constitué de Jade. Il est à noter que cette pierre verte était plus prisée que l'or en Méso-Amérique !...

Dieu chauve souris en Jade

Au retour vers le métro, une averse surprise nous contraint Richard et moi à acheter un sac poubelle qui fait office de K-Way (au prix imbattable de 2F) pour se protéger (du ridicule ?…)


Cérémonie Aztèque sur la place de Mexico
Arrivée sur le Zocalo, on assiste à une démonstration de cérémonie aztèque qui théoriquement a lieu tous les jours aux alentours de 18H. Sur cette même place, on visite ensuite rapidement la cathédrale Métropolitana qui est tout de même la plus grande Eglise d’Amérique du Sud.

Drapeau sur la place de Mexico
Nous nous mettons d’accord pour dîner autour de la superbe place du Zocalo qui est l’une des plus grandes au monde. Finalement, on opte pour une sorte de fast food artisanal spécialisé dans le poulet et les pommes de terre frites.

On se retrouve seuls au 2ème étage noyés dans une épaisse fumée provenant des cuisines. Nous décortiquons notre ½ poulet et nous dévorons nos pommes de terre pas épluchées avec nos mains sales qui très vite deviennent en plus très grasses. Au bout d’un moment l’atmosphère graisseuse devient insupportable, aussi nous décidons de prendre le dessert au Mc Do du coin pour retrouver le goût de la civilisation et leur toilettes.
On récupère nos sacs à l’hôtel et nous nous rendons en métro au Terminal 'Oriente'. Les personnes portant des gros sacs n'ont théoriquement pas accès au métro entre 17H et 20H mais heureusement nous sommes dimanche et cette règle ne s'applique pas.
Nous arrivons à la station de car ‘Oriente’ vers 21H00 alors que notre car est sensé partir à 23H30. Nous attendons donc, dans un brouhaha sans nom, entre la télévision à plein volume, les annonces des speakers et les discussions à haute voix des gens. Le départ s’effectue à l’heure dans un car très correct, si correct que nous arrivons même à dormir quelques heures.



Lundi 31/07/2000 : Le site de Monte Alban - la ville coloniale d’Oaxaca

Arrivée à 6H30 à Oaxaca.
Immédiatement, on prend le billet de bus correspondant à un aller vers Tuxla pour le lendemain soir avec la compagnie ‘Cristobal Colon’ (service plus ‘Oro de Maya’)
Départ : 20H
Durée théorique du trajet 10H

On prend un taxi qui (pour 25 $) qui nous emmène à l’hôtel 'Santa Clara' (recommandé par le GDR et situé non loin du Zocalo). Le prix indiqué par le GDR est de 150 $, mais une fois sur place on apprend que les prix ont fortement été revus à la hausse et désormais la chambre pour 3 personnes est à 295 $ ! Après une petite hésitation (on se dit qu’en fait tous les prix ont été augmentés de la même manière et que ça sera dur de trouver moins cher), on prend tout de même la chambre.
Cette désagréable surprise s'estompe légèrement quand nous voyons la chambre. En effet, la chambre en question est immense avec 3 lits doubles et une salle de bain gigantesque (elle correspond en fait à une chambre pour 6 personnes !). On se repose quelques minutes et on repart aussitôt à destination du site Maya de Monte Alban.
Sur le chemin, on passe par une agence de voyage dans laquelle nous achetons nos billets d’avion pour le retour Cancun - Mexico.
Compagnie : Aviacsa
Prix : 1568 $
Le prix du billet d'avion pour ce retour vers Mexico est une nouvelle fois au-dessus de nos prévisions. Cependant ce retour en avion d'une durée de 2 heures nous parait vital étant donné qu'il permet d'éviter le voyage en car d'une trentaine d'heure non-stop...

Une fois ces billets d’avion acheté, notre objectif est de nous rendre en car sur le site de Monte Alban à partir d’une compagnie indiquée par le GDR. Après de longues recherches, nous constatons que le lieu de départ n’est autre qu’un hôtel qui organise également ce type d'excursion.
Compagnie : Aragal Prix par personne : 30 $
Départ 10H (il y en a toutes les heures)
Durée du trajet : 30 minutes
Durée de la visite du site : 2 H ce qui nous paru tout à fait raisonnable.

Monte Alban se trouve au sommet d'une grande colline qui surplombe de 400 m la vallée d'Oaxaca.

Vallée D' Oaxaca

Le site n'est pas extraordinaire mais c'est une première étape intéressante pour qui veut découvrir les sites archéologiques du Mexique de façon progressive. En revanche, si votre séjour est assez limité en temps et que vous devez écarté certains sites, passez votre chemin. Des sites comme Palenque, Téotihuacan ou Chichen Itza sont incomparablement plus impressionnants que celui-ci.


Plate-forme Sud de Monte Alban
L’escalade des plates-formes Sud et Nord permet d'avoir une excellente vue d'ensemble de ce site.

Plate-forme Nord de Monte Alban

Retour sur Oaxaca et déjeuner dans un resto très (très) bon marché (indiqué par le GDR) qui se trouve dans une espèce de hangar. Nous constatons que nous sommes les seuls touristes parmi les clients. Les plats (très copieux) sont aux alentours de 25 $.


Marché couvert d'Oaxaca
On visite ensuite le marché local appelé 'Mercado' où l’on observe des produits artisanaux en tous genres (textiles, chapeaux, épices, etc…)

Cireur sur la place d'Oaxaca
Ensuite, nous nous désaltérons avec un bon chocolat chaud (une des spécialités d’Oaxaca) sur une des terrasses d’un café de la place du Zocalo. Nous faisons un point sur notre planning théorique et nous décidons d’un commun accord de supprimer l’étape ‘San Cristobal de las Casas’.

Nous visitons un magasin immense de souvenirs ‘Maro’ à coté de notre hôtel Santa Clara. Alors que le soleil se couche, nous rentrons à l’hôtel pour nous reposer un peu dans notre palace. Nous profitons de ces quelques instants de répits pour rédiger quelques cartes postales et envoyer des mails dans un des nombreux cyber-cafés de la ville. C’est notamment dans ces moments là que l’on se dit que les cyber-cafés ont un potentiel de croissance énorme grâce à la possibilité qu’ils offrent de garder le contact quelque soit l’endroit où l’on se trouve dans le monde grâce à une boîte aux lettres sur un serveur accessible de tous (comme Caramail, Hotmail, etc…)

Pour le dîner, nous décidons de nous adapter aux habitudes alimentaires des mexicains qui, le soir, mangent assez léger et en autre, des pâtisseries. Nous allons donc faire nos courses à la boulangerie ‘Luna’ situé à 2 pas de notre Hôtel. Les pâtisseries sont très bon marchés (# 2 $ à l'unité) . Elles sont essentiellement à base de pâte feuilleté et très peu contiennent de la crème. Vers 22H30, nous quittons notre hôtel pour nous balader dans le quartier assez animé du Zocalo.
Retour à l’hôtel vers minuit et extinction des feux tout en se demandant comment on pourra occuper notre journée demain sachant que l’essentiel de la ville a déjà été vu...




Mardi 01/08/2000 : L’arbre de Tule - la ville d’Oaxaca (suite)

Réveil vers 7H30.
On se renseigne sur les différentes excursions possibles auprès de l’hôtel de la veille qui proposent différents circuits aux alentours d'Oaxaca.
Seuls deux possibilités s’offrent à nous :
- L’arbre de Tule couplé avec la visite du site mineur de Mitla à 120 $
- Les sources d’Huerve El Agua à 180 $ Non seulement les prix nous semblent largement exagérés mais en plus ces excursions impliquent de parcourir des trajets assez longs qui nous feraient rentrer à une heure trop tardive par rapport à notre heure de départ le soir vers Tuxla.

Finalement, nous décidons de nous rendre à l’arbre d’El Tule par nos propres moyens en empruntant le bus local au terminal des bus 2ème classe. Le prix de 2.5 $ pour 14Km est imbattable.


L'arbre de Tule
Après 1/2H de route au contact de la population locale, nous arrivons au cimetière de Santa Maria El Tule où nous payons un droit d’entrée de 2 $ pour enfin accéder à l’arbre de Tule … mais qu’est ce que cet arbre a de si particulier me demanderez vous ?

L'imposant tronc de l'arbre de Tule


Les caractéristiques de l'arbre de Tule
Et bien c’est tout simplement l’arbre dont le tronc est le plus gros de la planète ! (58 m pour être précis) et c’est vrai qu’il en impose.Cette merveille botanique vieille de plus de 2000 ans fait partie de la famille des Taxodium.
Il est visible à plus de 100 mètres à la ronde !

L'arbre de Tule vu de loin

Retour vers le terminal 2ème classe d’Oaxaca. Tout en se promenant en direction du Zocalo, on s’arrête dans une des nombreuses boutiques d’alcool en tout genre. Nous achetons quelques bonnes bouteilles de l’alcool local (qui n’est pas comme on pourrait le penser la Téquila mais le Mezcal).
La particularité de l’authentique Mezcal réside dans la présence d’un ver-chenille au fond de la bouteille ! Il paraît que sa présence garantit la teneur en alcool (>40 °) ainsi que sa pureté permettant ainsi de conserver parfaitement ce petit ver.


Panamas, Sombreros etc...
Nous nous promenons également dans les 2 marchés artisanaux de la ville où nous observons des produits très variés : des produits textiles typiquement mexicains, des sombreros, des panamas, des sauterelles grillées etc…

Sauterelles grillées


Nous visitons le magasin-musée ‘Aripo’ qui proposent uniquement des produits artisanaux finement travaillés mais aucune reproduction d’objets archéologiques.


L' Eglise de Santo Domingo
Nous jetons un œil sur la plus belle église d’Oaxaca : L’église Santo Domingo dont l’extérieur contraste avec l’intérieur qui est finement travaillé.

L'intérieur de l' Eglise


L’heure du dîner approche et nous décidons de tester une ‘combinaison d’aliments’ qui s’avèrera être un plan très bon marché spécialement adapté pour les routards :
- pour le dessert : boulangerie ‘Luna’ précédemment évoqué
- pour le sandwich : à l’entrée de cette boulangerie se trouve un vendeur de hamburgers façon mexicaine (c’est à dire très épicés…)
- pour la boisson : en face de cette boulangerie se trouve une sorte de superette dans laquelle nous nous ravitaillons en boissons fraîches.
Ce dîner nous coûtera moins de 15 $ !

Après avoir récupéré nos sacs à dos à l’hôtel, nous prenons un taxi (20$) jusqu’au terminal de la gare routière 1ère classe. A 20 H, nous embarquons dans notre bus assez luxueux qui est sensé nous emmener vers Tuxla. La durée théorique du voyage à travers les routes de montagnes est de 10H. Nous ne sommes pas très rassurés car nous entrons désormais dans la région du Chiapas qui est le territoire des Guerillos. Ces hommes qui ont constitué de véritables milices armées, n’hésitent pas à stopper les bus touristiques en tendant des cordes à travers la route pour détrousser les voyageurs…



 
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