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Mardi 15 Août : Visite du site Coba
8H30. Avant tout chose, il nous faut récupérer un couteau pour nos tartines de Nutella. François décide d'en "emprunter" un en cuisine, en y allant au cûlot, bien sûr il se fait griller instantanément et de manière irréversible par les cuisiniers. Il va falloir se débrouiller sans couteau. Au point où on en est...
On prend le bus pour Coba. En fait, le bus va à Mérida et on ne fait qu'une halte très brève à Coba (entrée 30 pesos). Coba est une cité dont les ruines sont éparpillées en pleine forêt tropicale sur plusieurs Km2.
Arrivés au sommet, on en profite pour faire un break. Les tartines de Nutella sont préparées en faisant trempées directement le pain dans le pot de Nutella devenu liquide. C'est pas pratique du tout, on en met par tout et on a rien pour essuyer... le bidon de 5L d'eau fraiche contient maintenant 5L d'eau chaude, on est épuisés... |
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Les autres édifices sont très délabrés et perdus dans une épaisse végétation mais mérite une petite visite. |
14H30. Retour vers Tulum. Farniente sur la plage.
Le soir venu, le dîner est composé de tartines de Nutella, c'est original. (On ne mange que ça depuis 2 jours étant données nos finances) et on dépense le peu d'argent qu'il nous reste en coktails. Le sommeil est facile à trouvé malgré la chaleur, la musique, les moustiques, les groupes electrogènes etc...
Mercredi 16 Août : A la recherche des tortues d'Akumal
Direction Playa del Carmen. Arrivés sur place, la pension Posada Lilly que l'on avait repérée à l'avance dans le Lonely Planet est complète -évidemment-, on se rabat sur la posada Marinelli juste à côté. Le prix théorique est à 300 pesos, on négocie fermement, on se met d'accord finalement pour 200, un prix plus raisonnable. On décide de prendre immédiatement un bus pour la plage de la ville d'Akumal où des français nous ont affirmé avoir vu des tortues marines.
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Arrivé sur place, on se rend compte que la plage est effectivement paradisiaque et l'eau est carrément trop chaude. |
Dans l'ensemble, les coraux sont morts, (on commence à s'y habituer), mais le paysage sous-marin très irrégulier et sauvage vaut le détour. François et Richard entreprennent une randonnée de près de 2 heures dans le but de voir au moins une des fameuses tortues. La randonnée est assez plaisante mais ils ne verront aucune tortues, dommage.
Le soir venu, on commence par se ressourcer au Burger King de Playa Del Carmen (parfois il faut savoir revenir à une nourriture saine et équilibrée). |
Puis, on en prend plein les yeux. Playa del Carmen ressemble à une sorte de Village Disney où se côtoient magasins de luxe, souvenirs, restaurant à la décoration très recherchée. L'ambiance richissimme station balnéaire contraste de manière frappante avec les cabanias spartiates du village isolé de Tulum. |
Jeudi 17 Août : C'est nous ou la machoire de requin ?...
Le matin, William se baigne une dernière fois dans les eaux turquoizes de Playa Del Carmen. On prend ensuite le bus pour Cancun pour prendre l'avion qui nous permettra de terminer notre séjour à Mexico. Un heureux hasard fait que l'on rencontre de nouveau dans le bus, le couple de Brésilien rencontré à Coba et que William avait également revu par hasard à Akumal. Ils nous racontent qu'ils ont vu une tortue hier à Akumal, à 20 m de la plage. On est dégoûté...
Arrivés à Cancun, on prend un taxi pour l'aéroport (100 pesos, tarif plus ou moins officiel). Dans l'avion (compagnie Avicsa), on nous sert à manger et on ne voit pas le temps passer. Toutefois, à l'approche de Mexico, l'avion commence à rencontrer d'inquiétantes turbulences et comme si ça ne suffisait pas, il commence à zig-zaguer, couper les gaz puis les remettre à fond sans raisons apparentes...Une fois, l'avion atterri, on pousse un grand Ouf !! de soulagement. Dans la navette qui relie l'avion à l'aéroport, les gens nous laisse leur place, ils se protègent le nez, bref, ils entretiennent la légende des français qui puent...François porte en fait dans un sac plastique sa fameuse machoire de requin trop fragile pour passer en soute, on est plier de rire. Effectivement l'odeur est insupportable, il faut bien avouer qu'il reste quelques petits lambeaux de chair entre les dents et que le requin a mauvaise haleine.... Depuis l'aéroport Benito Juarez de Mexico, on prend le métro jusqu'au Zocalo. On va directement dans la rue des hôtels bon marchés : 5 mayo et on opte pour l'hôtel Zamera à 140 pesos la nuit : une bonne adresse (c'est l'hôtel le moins cher de notre séjour, l'adresse est à retenir).
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On assiste ensuite à une danse maya sur le Zocalo. Ce genre de spectacle improvisé s'y tient presque tous les jours. |
Puis, on jette un oeil sur ce qui reste du Temple Mayor tout à côté. On visite l'Alameda centrale avec le Palazio Della Bellas Artos. Le soir venu, on décide de dîner sur la Place Garibaldi qui est réputée pour être le point de rendez-vous des Mariachi, ces musiciens typiquement mexicains. On constate que la réputation n'est pas usurpée. La place Garibaldi fourmille de musiciens qui proposent spontanemment leur service en l'échange d'un pourboire.
On se paye un groupe de Mariachi pour 50 pesos qui nous joue la chanson mythique "Guadalajara". Un grand moment !! Les musiciens se donnent à fond en vous regardant dans les yeux, ils y mettent beaucoup de coeur, visiblement ils se font autant plaisir à eux-même qu'à nous. |
C'est vraiment sympa comme
endroit. |
Vendredi 18 Août : Téothihuacan
Alors que l'on se dirige vers la
station de métro Zocalo, un policier nous demande si l'on a besoin d'informations.
De fil en aiguille, il en arrive à nous conseiller fortement de prendre
un taxi pour 500 pesos depuis le Zocalo vers Teothihuacan, sous pretexte de
l'insécurité qui rêgne dans le métro, à croire
qu'il touchait une commission par les chauffeurs de taxi.
On lui laisse croire qu'on ne prendra pas le métro mais le microbus pour
atteindre le terminal del Norte (donc plus de problème d'insécurité)
et que l'on prendra de là, un car pour Téothihuacan, tout de même
nettement moins cher. Finalement, on fait 500 m et on prend le métro
qui n'est franchement pas moins sûr qu'à Paris. Le Terminal Del
Norte est immense.
Le guichet permettant d'acheter les tickets jusqu'aux pyramides se trouve complètement
à gauche en entrant dans le hall. C'est à savoir, parce nous avons
pas cherché longtemps avant de trouver. Le trajet ne coûte que
30 pesos/pers. et dure 1H pour 40 Km (on est loin des 500 pesos du policier
qui souhaitait soit-disant nous aider). Le car nous emmène jusqu'à
l'entrée N° 1 du site qui possèdent en fait plusieurs entrées
numérotées.
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De là,
on remonte progressivement l'avenue des morts.
Puis, on gravit les 66 m de la pyramide du soleil dont la base est aussi grande que la grande pyramide D'Egypte Khéops ! |
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De son sommet,
on a une vue spendide sur l'ensemble du site (notamment la pyramide de
la Lune).
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La vue est
encore plus extraordinaire depuis le sommet de la pyramide de la lune,
depuis laquelle on a une vue panoramique sur l'ensemble du site qui est
vraiment immense !!!
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Le site comporte
également un musée avec une importante maquette de l'ensemble
des monuments de Téotihuacan.
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De nombreuses boutiques de souvenirs
se sont installées à chacunes des sorties. On y fait quelques
emplettes dont un coûteau sacrificiel aztèque (les vendeurs pourront
vous le dire dans toutes les langues : lame en obsidienne et manche en malachite).
On retourne
immédiatement sur l'hôtel sacrificiel en face de la pyramide
de la Lune et on filme au camescope la scène culte du sacrifice
de Richard avec le couteau fraichement acheté. Inoubliable!!!!
Vers 18H, le site ferme (ne comptez pas dormir sur place) et on prend le bus du retour (25 pesos) au niveau de la porte 3. |
Le soir, on décide de s'offrir
un vrai repas mexicain dans un vrai restaurant grâce aux trop nombreux
pesos (incroyable) qu'ils nous restent dans la caisse commune. On dîne
dans le restaurant "Mexico Vejo" sur le Zocalo.
On se régénère totalement et en fait, c'est seulement maintenant
que nous découvrons que la cuisine mexicaine peut être excellente
si l'on y met le prix. Pour 80 pesos, on s'offre un repas copieux et raffiné.
Cela nous change des tacos, enchilladas et fajitas...assez fades qui constituaient
nos repas quotidiens durant notre séjour. Il faut au moins se l'offrir
un fois.
Samedi 19 Août : Chaque pas, chaque seconde de la journée nous éloignera irréversiblement du Mexique
C'est le dernier jour, on sait que chaque pas, chaque seconde de la journée nous éloignera irréversiblement du Mexique. On se rend à l'aéroport en métro. Arrivé sur place, hormis un petit problème de réservation (on a faillit pas partir...) et le fait que les douaniers n'apprécient pas trop la présence d'un couteau sacrificiel dans l'un de nos bagages à main (on a faillit être mitraillés sur place...) , le retour se passera sans difficulté, juste un peu de fatigue à l'arrivée (l'avion a également faillit s'écraser à l'arrivée mais c'est la routine...)
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